Les Joncas habitent en majorité à l’extérieur de la grande Métropole

 

 


Les membres de la lignée des Joncas habitent en majorité (60 %) les régions, contrairement à la majorité des Québécois, qui selon le recensement de 2006, à 60 % demeuraient dans la région de Montréal et ses régions environnantes.
 

Une grande concentration des Joncas vit dans la région contenue entre Portneuf sur la Rive-Nord et de Lotbinière sur la Rive-Sud pour s’étendre ensuite sur tout le Nord du Québec. Cela peut s’expliquer par le fait qu’ils si sont d’abord établies et que ce n’est qu’à la fin du XVIIIe siècle que les Joncas ont commencé à migrer hors de ce territoire.

Le journal des Joncas

Les Fragasso invités à souligner le 100e anniversaire du décès d’Eugène-Étienne Taché.

Le président de l’Assemblée nationale du Québec accueillait les descendants du concepteur de l’hôtel du Parlement

Le 18 avril 2012, l’Assemblée nationale du Québec a soulignée le 100e anniversaire du décès d’Eugène-Étienne Taché, concepteur de l’hôtel du Parlement.

Ses réalisations architecturales, ses talents artistiques et ses hautes fonctions de sous-ministre témoignent de l’autorité et de l’estime dont il jouissait de son vivant.

J’ai eu le plaisir d’être invité, en compagnie d’autres membres de la famille Fragasso, à cette journée dédiée à la mémoire de mon ancêtre.

Les Fragasso et Eugène-Étienne Taché

Mon  ancêtre Michel Fragasso a épousé Clara Taché, fille de l’architecte Eugène-Étienne Taché, auteur des plans du parlement de Québec ainsi que de la devise du Québec Je me souviens.

À l’occasion du 100eanniversaire du décès d’Eugène-Étienne Taché, le concepteur de l’hôtel du Parlement, le président de l’Assemblée nationale, M. Jacques Chagnon, a accueilli ses petits-enfants et arrière-petits-enfants.

Eugène-Étienne Taché

Eugène-Étienne Taché

Eugène-Étienne Taché

Eugène-Étienne Taché est né à Saint-Thomas-de-Montmagny le 25 octobre 1836 et est décédé à Québec le 13 mars 1912.

Il est le fils de d’Étienne-Paschal Taché, un des pères de la confédération.

Il est connu pour avoir dessiné les plans de l’hôtel du Parlement, de l’ancien palais de justice (aujourd’hui l’édifice Gérard D. Lévesque sur la rue Saint-Louis) et du Manège militaire de Québec.

Il est à l’origine de la devise du Québec Je me souviens.

Vous pouvez en découvrir plus sur cet homme en visitant l’Espace Taché qui lui est dédié à l’hôtel du Parlement.

Exposition Je me souviens

L’Assemblée nationale présente, du 19 mai 2011 au 21 décembre 2012, l’exposition Je me souviens. Cette exposition lève le voile sur des détails encore méconnus de l’histoire et de l’architecture de l’hôtel du Parlement, ainsi que sur les édifices actuels de l’Assemblée nationale et sur les lieux où les parlementaires québécois ont siégé depuis 1792.

Pour en savoir plus sur l’hôtel du Parlement

Photo de famille des Fragasso! Mes oncles et tantes Fragasso.

De gauche à droite : Mme Roma Fragasso, M. Bruno Fragasso, le président de l’Assemblée, M. Jacques Chagnon, et Mme Michelle Fragasso.

De gauche à droite : Mme Roma Fragasso, M. Bruno Fragasso, le président de l’Assemblée, M. Jacques Chagnon, et Mme Michelle Fragasso.

 

Michel Fragasso et Clara Taché

Né à Cerignola, Foggia en Italie, le 25 novembre 1888 de  Domenico Fragasso et Antonietta Tannoia, Michel Fragasso a épousé Clara Taché et ils ont eu 9 enfants.

Il est décédé le 1er mars 1954 à Québec, Canada.

Clara Taché

Michel Fragasso a épousé Clara Taché, fille de l’architecte Eugène-Étienne Taché, auteur des plans du parlement de Québec ainsi que de la devise du Québec Je me souviens.

Eugène-Étienne Taché

Eugène-Étienne Taché

Eugène-Étienne Taché est connu pour avoir dessiné les plans de l'Hôtel du Parlement du Québec, de l'ancien palais de justice (aujourd'hui l'édifice Gérard D. Lévesque appartenant au Ministère des Finances) et du Manège militaire de Québec. Il est à l'origine de la devise du Québec Je me souviens.

Eugène-Étienne Taché, arpenteur, ingénieur civil, fonctionnaire et arpenteur, né le 25 octobre 1836 dans la paroisse Saint-Thomas (à Montmagny, Québec), fils de sir Étienne-Paschal Taché, futur premier ministre de la province du Canada et père de la Confédération, et de Sophie Baucher, dit Morency.

Le 18 juillet 1859, il épousa à Québec Éléonore Bender (décédée en 1878), puis le 22 octobre 1879, au même endroit, Clara Juchereau Duchesnay.

De ses 12 enfants, trois, nés du second mariage, lui survécurent ; décédé le 13 mars 1912 à Québec.

Le Lac Fragasso, nommé en honneur de Michel Fragasso (1888-1954)

Dans un article précédent sur la généalogie d’une famille italienne, je mentionnais mon grand-père, Michel Fragasso né en 1888 dans les Pouilles, dans le sud de l’Italie.

Et bien, il existe un Lac nommé en sa mémoire.

Le Lac Fragasso

Situé à une soixantaine de kilomètres au nord de Québec, le lac Fragasso, long de 1,5km, s’étend dans le parc national de la Jacques-Cartier.

Relevé sur une carte forestière de 1928, ce toponyme fut, dès 1930, remplacé par l’appellation Lac Fossambault dont la justification n’a pu être établie. Aussi est-on revenu en 1990 à l’ancienne désignation, maintenant seule officielle.


Afficher Lac Fragasso sur une carte plus grande

Michel Fragasso (1888-1954)

Le nom du lac rappelle Michel Fragasso (1888-1954), originaire de Carignola, dans la province de Foggia en Italie qui, après ses études d’ingénieur à Liège, immigra au Québec en 1912.

En plus d’avoir participé à la construction du pont de Québec vers 1913, cet ingénieur érigea plusieurs barrages, notamment ceux des lacs Jacques-Cartier, dans la réserve faunique des Laurentides, et Sautauriski, situé dans le parc national de la Jacques-Cartier.

Michel Fragasso avait épousé Clara Taché, fille de l’architecte Eugène-Étienne Taché, auteur des plans du parlement de Québec, du manège militaire de Québec ainsi que de la devise du Québec Je me souviens.

Variantes : Lac Fracasse; Lac Fronsac.

Généalogie d’une famille italienne, l’exemple de Michel(e) Fragasso

À rayons ouvertsDresser sa généalogie n’est pas aussi simple en Italie qu’au Québec.

L’Italie a vécu des guerres ; certaines parties du pays ont été sous la domination de puissances étrangères, d’autres étaient de petits États indépendants. À cela s’ajoutent les «États de l’Église », qui étaient sous l’autorité du Vatican. L’uniformisation des archives n’a été possible qu’en 1870, au moment de l’unification du pays1.

En Italie, chaque ville doit conserver des archives d’état civil. Toutefois, les administrations municipales ne sont pas tenues de permettre l’accès aux archives. Par contre, certaines archives provinciales sont accessibles aux chercheurs. On trouve en tout 95 dépôts d’archives dans les capitales provinciales2.

Comment dresser sa généalogie italienne

Évidemment, la tradition familiale est un riche filon pour dresser l’histoire de sa famille. Elle permet de connaître le village d’origine de ses ancêtres. Plus de 83 % des immigrants italiens sont venus de villages et non de villes.

Il faut savoir que l’Italie est divisée en 20 régions qui elles-mêmes sont divisées en 103 provinces. Ainsi, mon grand-père Michel(e) Fragasso est né le 25 novembre 1888 dans la commune de Cerignola, province de Foggia, région des Pouilles, dans le sud du pays.

Consulter des membres de sa famille restés en Italie peut s’avérer profitable pour le chercheur en généalogie italienne, puisque ces parents ont accès à des documents, à des renseignements obtenus de leur entourage et à des bibliothèques que nous n’avons pas ici. Dans mon cas, mes cousins et cousines paternels m’ont permis d’approfondir mes recherches et de découvrir des histoires dont je n’avais jamais entendu parler étant donné que mon grand-père est décédé quand j’avais deux ans.

Pour aller plus loin, j’ai ensuite eu recours à des généalogistes professionnels de Salt Lake City, dans l’Utah, qui ont accès à la Family History Library, où se trouvent des copies sur microfilms d’une bonne partie des archives provinciales d’Italie. Compte tenu des résultats positifs de cette démarche, j’ai décidé de poursuivre ma recherche généalogique en me rendant à Salt Lake City. Je suis allé consulter les microfilms des paroisses italiennes de la province de Foggia et de la paroisse San Francesco, ce qui m’a permis de remonter jusqu’à la fin du XVIIe siècle. L’entrée est libre pour le grand public à la Family History Library, qui appartient à l’Église de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours.

De retour au Québec, j’ai fait venir des bobines de microfilms au chapitre local (Québec et Montréal) de l’Église. Il faut noter qu’il y a des frais de transport pour chacun des microfilms et que seul un nombre limité de rouleaux peut être envoyé par commande.

Le défi généalogique québécois italien

La troisième langue maternelle en importance à Montréal, après le français et l’anglais, est l’italien3. La communauté italienne s’est intégrée au tissu social local. Il suffit de regarder les expériences communes des Italiens et des Québécois telles que familles nombreuses, pratique religieuse fervente et exode (comme nous l’avons vécu en Nouvelle-Angleterre) pour se convaincre qu’il existe bel et bien des similitudes entre ces deux peuples.

La fraternité entre les deux communautés ne date pas d’hier. À la conquête des Plaines d’Abraham en 1759, le numéro deux militaire français, immédiatement sous les ordres de Montcalm4, s’appelait Carlo Burlamacchi5. Il est plus connu sous le nom de… Charles de Bourlamaque. Plus récemment, les nostalgiques des glorieuses années des Canadiens de Montréal se souviendront peut-être des Cesare Maniago, Lou Fontinato, Phil Roberto, Sergio Momesso et Tony Esposito.

À ce jour, les Italiens sont le plus important groupe d’immigrants au Québec après les Français et les Britanniques. Plus de 62 000 personnes vivant au Québec sont nées en Italie, selon le recensement de 2006. Plus de 180 000 personnes connaissent l’italien.

Une étude plus poussée de la généalogie italienne au Québec pourrait sceller le mariage de ces deux communautés et en faire un secteur de développement, alors qu’elle n’est maintenant pratiquée que par une poignée d’individus.

Références
1 John Philip Colletta, Finding Italian roots, Genealogical Publishing Co., Baltimore, 1993, p. 60.
2 Ibid., p. 53.
3 Gouvernement du Québec, Portail Québec : Démographie.
4 Jean Cournoyer, La mémoire du Québec de 1534 à nos jours, Bourlamaque, François-Charles de, Montréal, Stanké, 2001.
5 Paul R. Magocsi, Encyclopedia of Canada’s people, Toronto, University of Toronto, 1999, p. 789.
Article publié à l’origine dans la revue À rayons ouverts.